lundi 16 novembre 2009

Yaoundé, semaine 2

L’édifice qui est derrière moi s’appelle le Marché central. C’est un des endroits les plus sordides que j’ai vus dans ma vie. Un genre de bunker circulaire à l’intérieur duquel flotte une odeur pestilentielle et qui est rempli de vendeurs de bric-à-brac et d’ordures jonchant le sol. La plupart des blancs n’osent pas s’aventurer dans cet endroit, tant c’est miséreux. Vous avez donc des clichés exclusifs…

Moi encore sur la place du Marché central.

Ça ne s’invente pas un nom de magasin pareil. La parfumerie qui pue.. euh pardon, parfumerie Qui-Pou! Avouez que c’est drôle, non.


Autour du marché.


Toujours les alentours du marché. Malheureusement ce n’est pas un cas unique puisque toutes les places publiques de Yaoundé ressemblent un peu à ça.


Petit contraste avec la place du marché. Un très joli petit square bien entretenu. Preuve qu’il n’y a pas que laideur et pauvreté dans cette ville mais aussi des petits trésors comme ça.


À quelques dizaines de mètres de mon hôtel, des poules et des coqs en totale liberté en pleine ville.


Scène pittoresque.


Il était à peu près 16h30 quand j’ai pris cette photo. La lumière était extraordinairement belle et les contrastes entre le bleu du ciel, le vert des arbres et le rouge de la terre m’ont séduit. On voit mon ombre au sol.


L’immeuble que vous voyez là est surnommé l’ « édifice de la mort ». C’est une bâtisse inachevée que tous les truands de la ville se sont appropriés pour faire leurs règlements de compte pendant la nuit. Au départ cet édifice devait abriter des bureaux de fonctionnaires mais, comme ça arrive souvent en Afrique, les fonds ont manqué pour terminer la construction. D’autres disent que la corruption (un des fléaux de ce pays) en est la grande responsable.


Juste devant mon hôtel se trouve un grand terrain vague qui sert de terrain de soccer improvisé. Le foot est le sport national du pays. C’est une véritable passion, au moins autant que le hockey chez nous. D’ailleurs le Cameroun est très fort et est en train de se qualifier pour la Coupe du monde qui aura lieu en Afrique du Sud en 2010. Ce serait une grande fierté pour le peuple camerounais.


Les gens qui n’ont rien en souvent réduits à utiliser les bords de route pour faire pousser des petits légumes ou des fleurs qu’ils vont ensuite tenter de revendre. D’où cette pancarte pour interdire cette pratique à certains endroits.


Habitation traditionnelle en s’en allant vers le Mont Fébé, une petite colline un peu à l’extérieur de Yaoundé.


Vue de la ville à partir du Mont Fébé.

Moi sur le Mont Fébé.


C’est l’hôtel du Mont Fébé, un très bel hôtel construit à l’écart de la ville.

Une plaine avec les arbres typiques qu’on voit en Afrique et qui s’appellent des flamboyants. Lorsqu’ils sont en fleur, ils sont vraiment… flamboyants.




Un quartier d’habitations, disons de classe moyenne, sur la route vers le mont Fébé.



Là je suis en compagnie de Lan, une employée de l’Ambassade, et son mari Vinh, des Québécois d’origine vietnamienne.


Le tronc d’un arbre magnifique.


Des garçons qui transportent sur leur tête les feuilles qui servent à préparer un plat traditionnel dont j’ai malheureusement oublié le nom… Désolé!

Des vendeuses de bananes, de maïs et d’arachides sur le bord de la route.

Non, mais ç’a-tu l’air bon, rien qu’un peu?


La gare ferroviaire de Yaoundé. La particularité des trains dans ce pays c’est qu’on peut non seulement acheter une place en première ou en seconde classe, mais encore une place entière ou une demi-place…


Des marchands de n’importe-quoi devant la gare.


Très original, quelqu’un qui fabrique des bols de toilette et des lavabos avec des morceaux de céramiques récupérés. Je me demande si c’est facile à nettoyer des toilettes en mosaïques…


Deux enfants devant leur maison.


C’est ce qu’on appelle de la débrouillardise. Toutes sortes d’affiches publicitaires récupérées.


Lorsqu’il pleut, les rues de la ville qui sont en terre deviennent carrément des marées de boue.


Fin de ma récolte hebdomadaire de photos. Bonne semaine.

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