Le sujet de cette photo n’est pas ma casquette, malgré les apparences. J’essaie d’être le plus discret possible quand je prends des photos pour éviter de blesser la fierté des gens qui, bien sûr, n’aiment pas beaucoup qu’on photographie leur misère. Cela dit, je trouvais intéressant de montrer cette femme pensive qui vend dans ses casseroles une sorte de ragoût avec du riz pour quelques francs (50 francs CFA valent environ 0.10 $). Pendant tout le temps que j’ai passé à cette terrasse, la femme n’a vendu qu’une seule assiette de son ragoût, et ce n’était pas moi le client! Malgré mon goût pour les découvertes culinaires des différents pays, je ne m’aventure pas à manger des trucs dans la rue, c’est fortement déconseillé.
Toujours assis à la même terrasse. Toutes les voitures que vous voyez sont jaunes. Plus de détails à l’avant-dernière photo…
Un petit tour dans le quartier où on fabrique et rafistole les meubles. Le bois étant assez rare, rien ne se perd dans ces ateliers.
Toujours dans ce que j’appelle le quartier du meuble. Pour les meubles haut de gamme, ce n’est pas ici que vous les trouverez.
Des artisans à l’ouvrage.
Une autre fabrique de chaises et de fauteuils en plein air.
Ce samedi 21 novembre avait lieu la journée sportive et culturelle pour la paix et l’unité nationale. Sachez qu’il y a plus de 250 groupes ethniques et tribaux dans le pays avec chacun leur culture et leur dialecte. Cette journée se voulait un grand rassemblement mais malheureusement il n’y a eu personne. Ici on voit un chanteur et ses musiciens sur la scène aménagée pour l’occasion.
Sur la place qui devait accueillir tout le monde pour la journée culturelle il n’y avait guère que les vendeurs à la sauvette. Au Cameroun comme dans tous les pays de la région, tout se vend et s’achète dans la rue : des brosses à dents aux perruques, en passant par tous les médicaments contrefaits, des montres en or (!!!), des tuyaux d’égout et des pistons de voitures, etc. La spécialité de ces deux garçons : les sceaux en plastique.
Ces gens attendaient je ne sais quoi. On remarque à l’arrière-plan la cathédrale Notre-Dame-des-Victoires, avec le toit pentu.
Une carcasse de taxi échouée en plein centre-ville. Les taxis sont vraiment très particuliers dans ce pays. D’abord, deux voitures sur trois sont des taxis, pour la plupart complètement illégaux, des vieux tacots hyper polluants qui vous klaxonnent dans le dos à tout bout de champ pour vous faire monter même s’ils sont déjà pleins… Il faut savoir qu’ici c’est le chauffeur qui décide de tout. Il prend du monde tant qu’il a de la place, il va où il veut (même si ce n’est pas dans la direction souhaitée) et vous fait débarquer s’il trouve un client plus payant que vous! Bien sûr, vous ne savez jamais si vous allez vous rendre à destination ni combien ça va vous coûter… Disons que c’est nettement plus agréable d’avoir son propre chauffeur.